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Mer 24 Mar 2010 - 1:11
article sur Ludovic Vaty dans le magasine "Reverse"

Ludovic Vaty


LE CALME AVANT LA TEMPÊTE


11 Novembre 2009. Orléans a fait les frais d'une équipe de Malaga imprenable. Mais malgré les 12 points d'écart concédés par son équipe, Ludovic Vaty est plutôt satisfait. Et pour cause, le Guadeloupéen a fêté l'Armistice en alignant 15 points à 7/9 et 10 rebonds en 21 minutes pour un joli 24 d'éval'. A 21ans seulement, le nouveau pivot de Philippe Hervé a enfin trouvé sa place dans l'effectif et a libéré son jeu. Pour sa première année en Euroleague, l'Entente Orléanaise n'a pas pu rêver bien longtemps au top 16, mais l'équipe est sortie la tête haute de la compétition avec deux victoires pour clore la saison. Et Ludo a sa part de responsabilité dans ce sauvetage
" pour l'honneur ".

DES ABYMES A VINCENNES


Originaire des Abymes en Guadeloupe, Ludovic ne prend le chemin des parquets qu'à l'age de 13 ans. " c'est un pote qui m'a demandé si je voulais faire un essai avec lui. L'entraineur avait envoyé ses joueurs à la recherche de grands pour l'équipe ", se souvient-il. Avec son 1,90m, Ludo n'est pas passé inaperçu et a intégré le pôle espoirs de la ligue Régionale de Guadeloupe ilico presto. La première place au tournoi GuyMarGua, réunissant les sélections de Guyane, Martinique et Guadeloupe, lui permet de venir se montrer en Métropole au tournoi inter-ligues à Fréjus. Une fois les pieds sur le continent, Ludovic ne le quittera plus puisque tout s'enchaîne alors très vite. Sollicité par les centres de formation de Pau et Cholet, il se rend finalement à l'INSEP pour parfaire son apprentissage. " Mon oncle s'était renseigné et on lui avait conseillé de m'envoyer à Pau. Mais, entre-temps, le Centre Fédéral s'est intéressé à moi. Ils ont trouvé un arrangement avec Pau pour que je fasse trois ans à l'INSEP et qu'ensuite je rejoigne le centre de formation de Pau." Du côté de Vincennes, Ludo découvre un environnement basket plus intensif et abouti techniquement que dans sa Guadeloupe natale. Malgré son retard, il trouve très vite sa place parmi les grands. " Lors de sa première année, il jouait contre des gars de 3-4 ans de plus, mais ça ne lui faisait pas peur. Il se faisait respecter parce qu'il n'avait peur de rien ni personne", se souvient Abdou M'Baye, son coéquipier de l'époque. Les deux compères se rappellent avec plaisir de leur premier entraînement ensemble. Mémorable! "ont devait faire des séries de 10 lancers-francs et je me suis mis avec lui. Sur les 10, il en mettait 3 ou 4. Et sur les 6 loupés, y'avait au moins 3 airballs ! il se demandait si la ligne n'était pas plus loin en France qu'en Guadeloupe", charrie Abdou avec nostalgie. Décidé à percer et à combler ses lacunes techniques, Ludo vient plus tôt, part plus tard, observe pour mieux reproduire, et le travail paie. Trois ans plus tard, il prend le train direction Pau, comme convenu.

BAPTÊME DU FEU


Saison 2008-2009. Alors que Pau vit ses dernières heures en proA, Ludovic se retrouve dans un contexte bien particulier puisque son coach lui confie les clés de la peinture paloise. Comme contre Strasbourg où il effectue son meilleur match de la saison ( 20pts 14rbds ) ou contre Hyères-Toulon où il résiste à Vincent Masingue et aligne 17pts et 10rbds, son équipe perd mais Ludo enchaîne les bonnes perfs et se démarque. "J'ai répondu présent quand on a eu besoin de moi", lâche-t-il sobrement. Sa chance, il la guettait depuis deux ans. "Quand je suis arrivé à Pau, il y avait beaucoup de monde devant moi. Je savais que je ne jouerai pas." En attendant, Ludo a travaillé ses gammes et s'est efforcé de progresser sur ses points faibles. "J'ai taffé avec Paul Anderson : technique dos au panier, face au panier, défense...On a tout fait." Pas étonnant qu'il se mette la pression niveau technique quand on connaît son modèle de joueur : Tim Duncan. " Il est facile grâce à ses fondamentaux." Du coup, quand son tour arrive, Ludo explose directement, profitant de l'attention médiatique créée par l'écroulement du club légendaire pour se montrer et faire parler de lui. En fin de saison, le verdict tombe : Pau descendra en pro B... mais sans Ludovic, lui a prouvé qu'il avait bien le niveau de la proA. Nancy était sur le coup, c'est finalement Philippe Hervé qui se précipite pour le repêcher. A Orléans, Ludovic pose les pieds dans un contexte beaucoup plus compétitif qu'à Pau. Sans lui promettre monts et merveilles, Hervé va quand même jusqu'à lui garantir un minimum de temps de jeu. " Il ne savait pas qui serait l'autre intérieur mais il m'a assuré que ça ne serait pas un gars à 40 minutes par match." Un jeune pivot français capable de claquer un 20pts 10rbds en sortie de banc?! le luxe ! Lancé à pleine vitesse au plus haut niveau européen, Ludo se frotte à ce qui se fait de mieux à son poste en Euroleague. Bourousis, Maric et Archibald sont ses nouveaux vis-à-vis. "Face à Maric, je me sentais impuissant. Je n'était rien pour lui, il faisait ce qu'il voulait", explique-t-il, toujours sous le choc. Mais c'est justement en se confrontant à ce type d'opposition dès maintenant qu'il peut évaluer le chemin qu'il lui reste à parcourir. "cette année il a eu l'occasion de se mesurer à une intensité physique plus forte face aux gros gabarits de l'Euroleague. C'est une expérience dont il a besoin. il y a des choses qui ne s'apprennent pas à l'entrainement. Il faut faire des matches", nous confie Vincent Collet en observateur doublement concerné, tant comme adversaire que comme sélectionneur national.

MÉFIEZ-VOUS DE L'EAU QUI DORT


" C'est un gars calme. Mais dès que tu le piques au vif, la bête est lâchée" décrit Abdou. Une sorte de Dr Jekyll et Mr Hyde. Côté pile, un grand dadet calme et discret. Côté face, un guerrier sobre mais efficace au jeu bien zikfi et sans chichi. Le problème avec Ludo, c'est que ses début dans chaque nouvelle équipe se font à l'image de son caractère. Le Guadeloupéen a besoin d'un petit temps d'adaptation. Cette saison avec Orléans, le démarrage s'est fait en douceur. "Je me posais trop de questions sur ce que je devais faire. Ça a été difficile de m'adapter à l'équipe. Maintenant, ça va beaucoup mieux. j'ai acquis des automatismes qui me permettent de jouer sans complexe." Entouré d'un gros squad de vétérans, le Gwada apprend vite et bien. De toute façon, pas le choix quand Laurent Sciarra est dans les parages. "Il geule, mais c'est pour notre bien" avoue Ludo. "Il donne énormément de conseils. Sur les pock & rolls par exemple, il m'a dit de suivre la balle des yeux car il pouvait fait la passe n'importe quand ! "

A force de progrès, Ludo a su gagner le respect de ses pairs. Vincent Masingue est conquis : " Je trouve que c'est un des rares jeune et même un des rares pivots à jouer dur aujourd'hui. Il n'a pas peur du contact et il ne se laisse pas intimider physiquement, alors que la plupart des jeunes intérieurs aiment s'écarter et prouver qu'ils peuvent shooter et dribbler ( pas vrai Alexis ! ). Ludo se contente d'être sobre et efficace." Pas mal, surtout que Bang Bang n'est pas connu pour jouer les ballerines dans la raquette. " Il est très solide sur ses appuis et du coup c'est difficile de le contenir. Mais sa plus grosse qualité, ça reste sa volonté et la rage qu'il a sur le terrain " confirme Michel Jean- Baptiste Adolphe, l'intérieur du Paris-Levallois. " Il a beaucoup progressé offensivement cette année " ajoute Vincent. " Il doit progresser dans la lecture du jeu. Savoir ressortir la balle. Mais on sait qu'un pivot arrive à maturité beaucoup plus tard donc je ne me fais pas de souci pour lui " Malgrès une progression offensive vitesse grand V, c'est de l'autre côté du terrain qu'il lui reste encore de gros efforts à faire. " Avant, il faisait ses matches en attaque et défendait beaucoup moins. Du coup, il faisait beaucoup de fautes et se retrouvait brimé ", avait analysé Vincent Collet en le scoutant. Cette année, Ludo a su se concentrer et trouver un équilibre dans son jeu. C'était d'ailleurs l'objectif en arrivant à Orléans. " Philippe Hervé me suivait déjà quand j'étais à Pau et il voulait que je boss ma défense si je venais à Orléans. Je n'anticipais pas assez." Pour atteindre le top, il doit encore se débarrasser de ce côté nonchalant qui peut le desservir et " Franchir un cap dans la consistance " . estime Collet. Un but que Ludo compte bien atteindre avant la fin de la saison.

LA NBA PEUT ATTENDRE


Quand on lui parle d'avenir, Ludovic affiche d'emblée ses ambitions : " Je vais mettre mon nom à la draft cet été. Mais je ne veux pas aller en NBA pour s"cher." Ambitieux mais lucide. t sont agent Olivier Mazet insiste sur le fait que " beaucoup plus que le championnat dans lequel il évolue et sa destination, ce qui importe Ludo, c'est de trouver un terrain de travail et de développement. Ça n'a pas de sens d'aller en NBA pour être encoyé en NBDL ou d'intégrer une grosse équipe en Europe pour secher le banc. A 21 ans, il a un temps de jeu de 20 minutes en Euroleague. La NBDL seraait un grand pas en arrière." jouer et s'aguerrir sont donc les principaux objectifs, même s'il doit, pour cela, passer deux ans de plus en Europe. " La NBA n'est pas une obsession pour l'année prochaine " , assure Mazet. Des paroles qui rassurent à l'heure où on a l'impression que, trop souvent, nos meilleurs potentiels désertent trop vite le Vieux Continent, même si c'est pour squatter un banc...

Appelé à signer la charte des bleus l'été dernier, Ludovic n'a pas eu sa chance en sélection jusqu'à présent, mais ça ne saurait tarder d'après les dires du sélectionneur national Vincent Collet. " C'est un sérieux candidat. A l'intérieur, on a Ronny Turiaf et Ali Traoré qui ont fait un très bon championnat d'Europe en septembre. On s'attend également à ce que Joakim Noah nous rejoigne. mais Ludovic est un joueur qui va rester dans le groupe Françe. Lors du stage à Vichy, il a eu un peu de mal les premiers jours. Il était trop respectueux et timide, tout comme Alain Koffi à ses débuts. Mais il en fera à nouveau partie c'est sùr." avec deux médailles d'or au championnat d'Europe ( en moins de 16 ans et en moins de 18 ans ) et une médaille de bronze au championnat du monde des moins de 19ans autour du cou, Ludo a déjà laissé une trace en équipes de France jeunes, au sein de la génération dorée des 88-89. Mais il aspire à bien plus. " Même s'il ne fait pas 2,10m , il rendra de bons services à l'équipe de France surtout grâce à sa dureté. Surtout en complément d'Ali qui est plutôt un pivot finisseur " prédit Vincent Masingue. Traoré, turiaf, Jooks et Vaty, avouez que cette raquette-là aurait de la gueule en Edf.
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Mer 24 Mar 2010 - 8:00
Merci Winston, j'ai pris un réel plaisir à lire cet article.
Nul doute que si on pouvait lui proposer l'Euroligue tous les ans, on pourrait être témoin de sa progression à Orléans.
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Mer 24 Mar 2010 - 9:28
de rien je suis la pour sa Very Happy s'est surtout que sa m'a pris beaucoup de temps drunken
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Mer 24 Mar 2010 - 10:07
ben dis donc, t'as du t'amuser Smile bravo a toi, article tres interessant.
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bat45
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Mer 24 Mar 2010 - 15:28
C'est très intéressant de voir comment il a commencé à jouer, sa progression, son caractère sympa merci Winston Wink
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Jeu 1 Avr 2010 - 11:15
Dans le maxibasket qui vient de sortir, il y a apparement une grosse interview de PH. Si quelqu'un choppe le magazine et a un scanner Mr. Green , qu'il m'envoit un MP.
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Ven 2 Avr 2010 - 13:41
Du côté de chez...

Philippe Hervé


On le croit parfois hautain, lointain. On le pense psychorigide et on questionne son managérat des hommes. Mais le coach d'Orléans n'a pas de tabou et répond ici à tout cela avec une candeur insoupçonnée et accepte de lever le voile sur l'homme. L'autocritique côtoie la pédagogie, et l'humour n'est jamais loin. On découvre un entraîneur qui n'est pas abîmé par le métier. Un passionné. Devant une paella et une bonne bouteille de vin, dans sa voiture ou son bureau au palais des sports, il est intarissable.

Côté cour

Ton enfance :
je suis né à fontainebleau mais j'ai vécu mon enfance à maisons-Maisons-Laffitte, en région parisienne. Je ne me sens pas d'un endroit, en fait. Je ne m'attache pas à un lieu. Si on me dit " tu préfères vivre où ? ", je ne sais pas quoi réponde. il faudra que je me pose la question car je vais bientôt passer la cinquantaine. J'ai eu une belle enfance, dans une structure familiale équilibrée. Un cadeau que nos parents nous ont fait. Une famille sportive, des parents sportifs. Au départ, j'ai grandi avec l'école de rugby, mais j'ai aussi fait du basket, du tennis et un peu d'athlétisme. Pas de scolarité approfondie. J'ai eu un peu des regrets dans ce domaine, d'ailleurs, car j'ai un problème avec l'écriture. Écrire, pour moi, est difficile. Des difficultés à structurer les idées à l'écrit, car à l'oral non. L'école ne m'a jamais intéressé. C'est le sport qui m'a fait grandir. Rugby, donc mais, avec des copains d'enfance, on est partis sur le basket et ça a pris le pas sur tous le reste. Il faut faire un choix et comme j'avais des prédispositions pour le basket... Rapidement, les sélections régionales, puis au niveau France chez les jeunes, et c'était parti.

Coach dans l'âme :
Très vite, j'ai eu un œil critique, plus ou moins, sur le travail du coach. Très très vite. C'était : ce coach-là, il est intéressant ou pas ? J'étais plutôt leader naturellement, et c'est la fonction d'un entraîneur. Il y a des joueurs qui ne se posent pas de question sur la cohérence de ce que demande l'entraineur, alors que moi je regardais en même temps que je jouais. J'ai toujours dit que, la carrière de joueur était un passage obligé avant d'être entraineur, qui était ma véritable fonction. Je me suis toujours senti entraineur.

Philippe Hervé le joueur :
J'étais un arrière meneur, dans un profil qui n'existait pas trop. Meneur de grande taille. (Ndlr: on lui dit qu'en cela, il ressemble à Vincent Collet ) Oui, c'est ça. D'ailleurs, avec Vincent, on a une histoire parallèle. On a joué ensemble à Villeurbanne, en concurrence aussi, et on l'est toujours en tant qu'entraineur. Philippe Hervé le joueur ? Pas de Qualités athlétiques. Fort dans toute la compréhension du jeu, du collectif. J'étais un bon joueur de coach. Mais on ne peut pas dire que j'avais des points fort. Je savais un peu tout faire mais sans point fort. On va dire : un bon soldat. Un bon joueur de banc, certainement ( silence ) Je ne savais pas, je ne devais pas être un très bon joueur de basket, en fait, mais dans ma tête, je me préparais à être coach. En revanche, j'ai toujours affirmé, et je suis incapable de dire pourquoi, que j'arrêterais à 32ans, et c'est ce qui s'est passé, en 1995. J'étais à Chalon, on était en proB, l'entraîneur avait été remercié, donc j'étais joueur-entraîneur avec Pascal Thibaud. A la fin de l'année, la question se pose. Dominique Juillot me dit: on fait quoi, Pascal est entraineur là... Je réponds : Non, c'est moi qui suis entraineur.

Chalon :
L'aventure est partie d'un projet, d'une idée folle. C'est un soir de 1994. on reçoit le Limoges de Dacoury et Maljkovic, au mois de juin, pour un match amical. On avait un sponsor commun, Casino, qui fait venir Limoges. Après le match, dans le salon VIP, on est avec Dominique Juillot et on se dit qu'un jour, non seulement on ne payera pas pour qu'ils viennent, mais qu'on les battra chez nous, et qu'on les battra chez eux aussi. Et ça on le fera dans toutes les salles de France. En 2001, c'était le cas, on avait gagné partout. Un projet, c'est toujours un rêve un peu fou.

La défense que tu as imaginée :
Tout part d'une rencontre contre Villeurbanne, qui fait un match exceptionnel, sans Rudd. On joue super bien pendant quinze minutes mais on a quinze points de retard. Je me dis : c'est pas possible, on est bien physiquement pourtant ! Et en visionnant le match dans la nuit, ce que je fais quasiment toujours car c'est le meilleur moyen de se remettre en question à chaud, en visionnant avec un peu de hauteur ce que tu viens de vivre au bord du terrain, je vois, à un moment donné, une action de Villeurbanne où tu as trois mecs en anticipation défensive. Hormis le mec qui défend sur le ballon et celui qui défend sur l'intention de passe, tu as les trois autres qui ne défendent plus les joueurs mais qui sont en anticipation. C'était un arrêt sur image. Après, j'ai récupéré les mecs de Villeurbanne, les Nébot, Owens et tous ça, mais ils n'ont jamais su m'expliquer l'action. C'est là-dessus que j'ai construit le système, en appelant les choses, en définissant les fondamentaux, les basiques, etc. Cela peut être vu, par les gens qui regardent, comme une défense de zone. Après, nous avons été obligés de changer la défense sur pick-and-roll depuis deux ans.

La finale de Saporta contre Maroussi ( 2001 )
Ce que je retiens, c'est toute l'aventure. On réussit l'exploit de sortir le numéro trois Espagnol d'alors, Valence, en demi-finale, en gagnant chez nous et chez eux, ce qu'on avait déjà fait l'année d'avant. Le retour à la maison des sports, un match exceptionnel, c'est un grand souvenir. Les Espagnols se plaignent de tout et craquent complètement. après... Les finales je n'ai pas souvent gagné. C'est pour moi la seul finale où il y a un regret en termes de résultat. On l'a mal appréhendée, mal préparée. On doit être champion d'Europe. Mais par inexpérience, on est parti du principe qu'une finale, c'est un match comme un autre, alors que ça n'est pas le cas. Il faut une préparation spéciale.

L'ASVEL :
Dèjà, il y a l'histoire de ma venu. ( Silence ) (Ndlr: on lui évoque le cas Tanjevic, annoncé partant de l'Asvel en 2002 avant la fin du championnat) Non, ce n'est pas ça. La vérité, c'est qu'en 2002, je dois être l'entraîneur de Pau-Orthez. Ça va peut être agacer Monsieur Seillant. Il y avait un accord verbal. Il souhaitait m'engager en 2001. A cette époque, Claude Bergeraud est toujours sous contrat mais il se demande s'il continue pour une dernière année. Il décide finalement de resté pour la saison 2001-2002. Je lui réponds que je ne vais pas signer un an avant alors que je suis encore à Chalon , mais que je m'engage à ne pas re-signer à Chalon non plus. Il me dit : Vous avez ma paroles de Béarnais. Je n'ai plus jamais eu de nouvelles. Je pense qu'il voulait vraiment que je vienne mais il a dû avoir des pressions interne. Tout ça pour dire que je ne devais pas être entraineur de Villeurbanne. Ce qui me reste de Villeurbanne ? Je vais dire ce que j'ai toujours dit : il y avait un projet, pas dans l'habitude de ce qui se faisait dans le basket français. Ça n'était pas à la mode. Et j'ai cautionné ce projet, même au plus fort des difficultés. La seule chose, c'est qu'on m'a présenté beaucoup d'ambitions sportives, mais j'apprends rapidement que Michel Reybier se retire. On fait une année plutôt bonne, avec la finale de proA contre la grosse équipe de Pau, on va au top16 de l'Euroleague. Ensuite, il y a baisse des moyens financiers. C'est du simple au double entre l'ère Beungot-Tanjevic et moi. Mais on parle d'un contrat de quatre ans, pour jusqu'en 2008, et on aborde le sujet jusqu'en février 2004. Jusqu'à l'épisode de la semaine des As, les blessés, etc. Tout s'effondre. il y a une chose de j'aurais dû exiger, c'est la reformulation des objectifs. Je leur ai dit : on va faire une saison de merde , il faut faire jouer les jeunes.

Le break entre ASVEL et Orléans :
Une opportunité ! il faut transformer tout problème en opportunité. Je me suis tournée vers les autres, en développant un peu d'empathie autour de moi. Quand tu es dans la machine, championnat, Europe, c'est... Là, j'ai porté plus mon regarde sur ma famille, mes enfants. Et puis, tu te ressources physiquement, en termes d'énergie. Il faudrait pouvoir planifier : j'arrive en fin de contrat, j'arrête un an. On n'a pas toujours le courage de le faire. Ce n'est pas facile à décider mais quand tu le vis, c'est un super truc. Tu te remets en question. Dans un premier temps, ce qu'il faut combattre, c'est la tendance à se dire: regardez ce qu'ont fait les autres. Mais ça, ça ne te permet pas de faire le deuil. La rancœur, c'est terrible. Je ne dis pas que c'est facile, mais il faut faire le deuil. Accepter que ça ne sera plus jamais comme avant, c'est ça faire le deuil. Il faut se tourner vers soi, se poser, regarder l'évolution de ton travail, mesurer le chemin à parcourir. les compétences techniques, tu en es là, mais les compétences managériale, il y a du boulot, quoi ! j'ai croisé deux ou trois coaches qui ont été remerciés et je leur dis : attention, ça peut être une période très très important pour la suite. Ne me parle pas des autres, de ce qu'ils n'ont pas fait, de ce que le président n'a pas fait, mais toi, c'est quoi que tu veux remettre en question chez toi ?

Tes joueurs marquants :
J'ai eu de très beaux joueurs de basket et j'y intègre à la fois les dimensions basket et humaine. En règle générale, ce sont ces gens-là qui te marquent. charles Pittman ( Chalon de 1994 à 1998 ), Keith Gatlin (Chalon), Ben Dewar (Orléans). J'ai bien aimé aussi les relations que j'ai eues avec des personnages comme kent Hill, Sacha Giffa . Des guerriers, j'aime bien ça. Les mecs qui vont à la guerre pour toi. Ces joueurs-là, dans les moments difficiles, je les voyais, je leur disais : bon, les gars, on est dans le dure, je vais avoir besoin de vous. Tu sais qu'ils vont donner 120% pour toi.

Tes modèles
J'ai beaucoup aimé, quand j'étais joueur, Jean Galle. Il avait cette capacité à transcende, investir. Ses speeches, il les écrivait ailleurs ! il lisait ça, comme un discours, dans le vestiaire. Sinon, un Messina, car il marie à la fois la dimension technicien de très haut niveau et la dimension managériale. Tu as l'impression de quelqu'un qui domine son sujet. C'est le sentiment que ça me donne. Sibob, quand j'ai commencé à coacher, je me souviens des encouragements d'un Greg Beugnot, d'un Jacques Monclar. Ils sont venus naturellement vers moi. Je me souviendrais toujours de leurs mots. Ils font le même métier que toi. ils sont reconnus, alors c'est important quand ils te disent des choses.

La gestion du stress
En management, on parle de " doser l'exigence ". L'exigence du jeu et l'exigence du résultat. c'est un curseur qu'on s'amuse à plus ou moins développer. Pour nous, le stress, c'est du lundi au vendredi. Enfin, c'est le cas pour moi. Mon travail, c'est de faire grandir. Les coaches font grandir les joueurs, les joueurs font reussir les coaches. Les joueurs te font réussir le samedi. et c'est ce que tu vas faire du lundi au vendredi qui risque le plus de faire grandir tes joueurs. C'est le vendredi soir que je vais savoir si je vais réussir ou pas. Il est là le vrai stress pour moi. Le dernier entrainement. Le match n'est que la traduction du travail de la semaine. La préparation prime l'action. Plus tu es préparé, plus le stress perd de son... Finalement , on travaille pour se donner le droit de perdre. Après, le match c'est plus du plaisir que du stress. d'ailleurs, ce qui m'insupporte, c'est d'attendre le match. C'est long. Je ne supporte pas l'attente du match le jour de celui-ci.

Un hobby :
Le golf ! je fais le malin là mais, en fait, ça fait plus d'un an que je n'ai quasiment pas joué. Je suis passionné de golf. L'opportunité de la mise au vert après Villeurbanne... J'en ai fait beaucoup, j'étais à 13 de handicap. Mais là, depuis un an et demi... Tu sais face à la crise du swing. Au golf, tu peux progresser vite et, à un moment donné, soit tu t'entraines et tu peux continuer à progresser mais c'est de plus en plus dur, soit tu n'en fais pas plus et tu commences à régresser. Ça m'a agacé et j'ai plus ou moins arrêté. Je n'ai repris que dimanche. Après, qu'est ce qui va me divertir, me permettre de m'échapper ? une série télé. En un, c'est Jack Bauer ! Lui, c'est la référence. Lui, il est persévérant. Si on ne le faisait pas chier, il aurait tout fini en douze heures ! En déplacement, je suis beaucoup séries. Mais j'ai mes périodes. Là, par exemple, j'ai repris du Sudoku. des fois, j'ai mes périodes lecture, des policiers, Harlan Coben, des trucs comme ça. Mais bon, le golf, c'est exceptionnel ! C'est le seul sport où globalement, tu t'évades. Tu ne peux pas jouer au golf en pensant à autre chose. C'est impossible. Alors que si demain je vais courir, je vais repenser au basket. En plus, le golf, ça ne demande pas trop de... ( il fait mine de regarder son ventre ) je ne me suis pas trop entretenu, quoi !

Coacher son fils :
Ça interpelle, donc on me pose la question. Le fait d'avoir une vrai bonne relation père-fils aide. Ça peut être dur de dissocier le fils du joueur mais, dans notre ca, ça n'est absolument pas ce qui se passe. Je me comporte avec lui de la mçme façon qu'avec les autres. Je me comporte avec lui comme les autres, l'éxige les m^mes choses que des autres, je le valorise comme les autres. William est un garçon qui a une personnalité un peu similaire à celle de son père. Il n'y a pas de gros décalage.

Ce que tu n'aimes pas que l'on dise de toi :
C'est de mon fait, mais c'est involontaire de ma part : je n'aime pas qu'on dise de moi que je suis hautain. Parce que, vraiment, je suis tout sauf hautain. C'est vrai que, au premier contact, je ne suis pas quelqu'un de naturellement souriant, donc les gens peuvent penser que je suis renfermé. Alors que je se suis pas du tout comme ça. Après, je l'accepte plus facilement aujourd'hui , mais il y a aussi quand on dit que mon exigence confine à la rigidité. Ça me heurtait car je suis plus dans un management démocratique mais pourtant on le percevait autrement. Ceci dit, j'ai évolué aussi. J'accepte de reconnaître que ça a pu, à un moment, tendre vers des aspects de rigidité, et j'ai du travailler là-dessus. Au fond, je suis dans la démarche de me dire que si les gens pensent telle ou telle chose, c'est peut-être qu'il y a des raisons de le penser.

Trois personnes avec qui diner :
Si je pouvais dîner avec des gens partis, j'aurais envie de dîner avec mon grand-père, des gens de ma famille. Les gens que tu ne connais pas, pff...

Tes vacances :
C'est d'abord les vacances de ma femme ! On en rigole mais, moi, j'ai du mal à penser vacances pendant la saison. donc ma femme, elle, évidemment, a envie de parler de ça. Elle a envie d'organiser ça. Les vacances, c'est en famille, avec ma femme et mes enfants s'ils sont en âge. De la mer, au soleil et un terrain de golf pas loin. Je débranche plus qu'avant. Au fil du temps, tu développes une certaine forme de maturité, et puis j'ai un mode de fonctionnement qui est une vrai délégation vers Jean-Christophe et François (Ndlr : ses deux assistants ), ce qui est source de moins de travail et moins de stress. En plus, le recrutement est dilué donc, les quinze jours, tu peux les prendre. Avant, il y a dix ans, j'étais sur la plage avec le cahier pour savoir quel système, quel truc... Par exemple, je ne regarde quasiment plus de vidéo adversaires. Je suis arrivé à saturation sur certains aspects du métier.

Toi dans dix ans :
Le temps mesure la passion que tu as pour ton métier. Moi, aujourd'hui, je suis toujours passionné par ce métier. je le suis parce que j'ai ouvert les yeux sur d'autres aspects du métier. Aujourd'hui, je ne pourrais plus faire comme il y a dix ans. cinq vidéos par semaine, etc. Ça m'insupporterai. Dans dix ans, je ne sais pas dans quel niveau de maturité je serai. Aurai-je bouclé la boucle ? La formation des jeunes me titille un peu car je trouve qu'il y a un vrai beau projet à remettre d'actualité en France. Ce qui est fait aujourd'hui m'insupporte mais au bout d'un moments, il ne faut plus dire, il faut faire, donc...

L'un ou L'autre :
titre de proA ou final Four d'Euroleague ? final four
Bière ou vin ? Vin
Dernière possession : attaque ou défense ? il y a dix ans défense aujourd'hui attaque
Poker ou belote ? Poket
Fromage ou dessert ? fromage
Maison ou appartement ? maison
Lyon ou Orléans ? Lyon
Lebron James ou Kobe Bryant ? Joker

si tu etais :
Un animal : un oiseau
Une ville : New-York
Un pays: la France
Un joueur : Rigaudeau
Un autre sport : Le golf
Un Film : sur la route de Madison
Un personnage historique : Nelson Mandela
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Ven 2 Avr 2010 - 15:08
super ! merci a toi, je vais lire ca de suite Smile
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Ven 2 Avr 2010 - 15:58
Interview intéressante de Lolo Sciarra:

DNA du 02 avril 2010

Pro A : Laurent Sciarra avant SIG - Orléans, demain (19h15)

« Des mecs en or »

Vingt saisons au plus haut niveau n'ont pas altéré son enthousiasme, ni sa vision du jeu. Meilleur passeur français de Pro A, le « vétéran » Laurent Sciarra s'épanouit au sein de la jeunesse orléanaise. L'ancien taulier des Bleus évoque, sans langue de bois - ce n'est pas le genre de la maison -, le parcours et les ambitions de l'Entente.

- Dix victoires en douze matches : l'Entente est-elle irrésistible ?
- Ce serait trop facile de le dire ou de le penser, mais on n'est pas dupe. On a la chance d'avoir un effectif qui travaille dur et qui a conscience du basket proposé par les coaches. Il y a une très bonne alchimie entre jeunes et vieux, de très bons mecs humainement parlant et tous savent que l'important, c'est l'équipe. Même quand on ne fait pas de gros matches, comme à Rouen, on s'en sort parce qu'on a confiance les uns dans les autres.

« J'essaie de servir le jeu et non pas de m'en servir »

- La force d'Orléans résiderait-elle donc dans cette assiduité aux entraînements et cette solidarité entre les hommes ?
- En France, tu sais que tu n'auras jamais quinze millions de budget, ni les meilleurs «Ricains». Une fois que tu as intégré ça, tu sais qu'il te faut miser sur des gens de qualité et sur un certain nombre de valeurs. C'est le cas ici. A Orléans, même si le joueur est dans un jour sans, tu peux compter sur l'homme. Il se donnera à fond. Même quand on a été en difficulté, qu'on perdait de peu en Euroligue, les mecs s'entraînaient dur le lendemain. Il n'y en avait pas un pour se cacher.

- Vous êtes, comme à vos plus belles heures, le meilleur passeur français de Pro A (5,17 assists par match, ndlr) et même le numéro un absolu au ratio passes / temps de jeu. Ce doit être une belle satisfaction ?
- Ça a été mon fonds de commerce pendant vingt ans et je me régale à faire ça. Ça prouve surtout la qualité de mes coéquipiers. Quand tu joues avec des borgnes et des fous, tu fais plus d'efforts et tu as l'impression de ne servir à rien. Quand tu joues avec de bons joueurs, tu fais moins d'efforts et tu as l'impression de servir à quelque chose. C'est tout de suite plus facile.
Le basket, c'est un jeu de combat et de passes. Il faut un fonds de jeu, un relationnel entre les hommes. Et jouer avec un Banks ou un Doellman, c'est le rêve. Tout comme c'est le rêve d'évoluer avec un Covile ou un Vaty qui va mettre le corps, ou aux côtés d'un Dobbins qui peut dévorer les espaces. Quand je suis sur le terrain, j'essaie donc de faire ce que je sais faire, de me faire plaisir et de faire plaisir aux autres, de servir le jeu et non pas de m'en servir...

- Comment s'exerce votre autorité auprès de vos jeunes coéquipiers ?
- Ça ne m'a jamais dérangé de dire les choses. Quand j'avais 17 ou 18 ans, je ne me privais pas de le faire avec des mecs plus âgés, c'était mon côté un peu chien fou (sourire). Aujourd'hui, je me surprends seulement à être plus calme, plus posé. Je joue avec des mecs qui ont quinze ans de moins que moi et ce n'est pas leur rendre service que de leur hurler dans les oreilles tous les jours.
De toute façon, il n'y a pas matière. Personne ne sort de la ligne. S'il y en a un qui veut se la jouer, il va se prendre une cartouche du "grand" (Philippe Hervé, ndlr) et une deuxième derrière. Une nouvelle fois, on a des mecs en or, qui mettent les mains dans la boue quand il le faut. Federer a dit un jour : « Même en jouant mal, l'important c'est de gagner ». C'est ce qu'on arrive à faire comme samedi dernier alors que Rouen méritait pourtant cent fois de gagner. Cela dit, on méritait aussi deux cents fois de gagner les As. Au lieu de quoi on s'est fait sucer les doigts par l'Asvel.

- Justement, l'équipe semble avoir bien digéré sa défaite en finale des As (70-69), ce qui n'avait pas forcément été le cas l'année dernière...
- Il n'y a pas eu de contrecoup dans les résultats, mais on a quand même mis un moment à s'en remettre. On se sentait fort, on avait bossé pour et, dans nos têtes, la Semaine des As était pour nous, on le savait. On fait une finale qui tient la route, mais on la perd. Et pour « récupérer » les collègues, ça a été chaud...

« Le meilleur moyen de garder confiance, c'est de rester sur nos gardes »

- Cette finale est la troisième consécutive perdue par Orléans. L'Entente est souvent placée, jamais gagnante. La fin de saison viendra-t-elle infirmer cette tendance ?
- Je l'espère. Mais bon, nos adversaires n'ont que faire de savoir qu'on a perdu toutes nos finales depuis deux ans. Tous les voyants sont en tout cas au vert. Le staff et le club ont mis des exigences et on va déjà essayer de retourner à Bercy pour la Coupe de France.
On ne néglige rien, on ne veut pas lever le pied. Le meilleur moyen d'éviter des déconvenues, des blessures et de garder confiance, c'est de rester en permanence sur nos gardes. Le fait d'affronter en ce moment des équipes qui ont besoin de se donner de l'air nous oblige à rester dans ce qu'on doit faire.


« Je continuerai, et en Pro A »

L'envie est intacte. A bientôt 37 ans, Laurent Sciarra n'a pas l'intention de mettre un terme à sa carrière, encore moins de cachetonner.

- Vous serez en fin de contrat avec Orléans au mois de juin. De quoi votre avenir sera-t-il fait ?
- On a prévu de se voir avec les dirigeants et ça devrait donc se décanter dans les prochaines semaines. Une chose est sûre, Orléans ou pas Orléans, je continuerai, et en Pro A, parce que j'en ai l'envie et m'en sens capable. J'arrêterai le jour où je serai à la ramasse, parce que je n'ai pas envie de trahir mon sport. Tout comme je ne suis pas là pour vendre des voitures ou des abonnements, je ne me satisferai pas d'un salaire mensuel.

- Le dossier défendu par Crawford Palmer, l'un de vos amis proches, vient d'être retenu pour reprendre le club de Strasbourg. Qu'est-ce que cela vous inspire ?
- Je suis content pour lui et ce pour diverses raisons. Je connais moins bien Alain Saint-Michel, mais je sais que « Craw » ne s'aventurerait pas avec quelqu'un de bancal. C'est une première victoire pour eux, mais le plus dur commence. Il leur faudra ne pas « se planter ». Et pour cela, ils vont devoir travailler et s'appuyer sur les hommes qui voudront venir au turbin.

Propos recueillis par Régis Schneider
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Ven 2 Avr 2010 - 16:42
Alors d'après ce que je lis Laurent Sciarra resterais en pro A et très certainement à Orléans quand je vois ce qu'il dit !! Si il reste je pense clairement que ce sera par rapport au projet de l'Entente qui doit lui tenir à cœur tout comme PH Very Happy
Je trouve cette équipe vraiment stable ce serais pas mal qu'il reste, surtout pour Curti qui, pour moi apprend beaucoup grâce à "Papy", par compte quand il dit je me suis calmé, je me pose la question comment il devais être avant lol

Laurent Sciarra est sa franchise de dire ce qu'il ne va pas , ou ce qu'il va d'ailleurs j'aime Very Happy
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Ven 23 Avr 2010 - 13:57
Article dans l'equipe :

Presse Magasine Lequipe23avril1

Article du moniteur :

Presse Magasine Moniteur23avril1

Bon marriage Cedrick ! j'ai effectivement lu sur facebook qu'il avait perdu un cousin alors bon courage a lui pour s'en remettre !

L'arena sera bien subventionné par l'etat, c'est une bonne nouvelle !
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Ven 4 Juin 2010 - 12:51
Maël Lebrun ( Orléans )

IL FAUT JOUER MAINTENANT

Un potentiel évident, mais comme tous les jeunes joueurs, l'arrière d'Orléans doit maintenant faire les bons choix de carrière dans un contexte pas évident. Une certitude, il doit jouer.


Première rencontre avec Maël Lebrun. 13 mars 2009. Basketnews était venu pour voir Bobby Dixon, le Héros des As qui se déplaçait dans la ville de Jeanne d'Arc avec son équipe du Mans. Avant le match des grands, le match des espoirs. Toujours intéressant. Pas déçu. Un jeune inconnu avait éclaboussé le match de sa classe. Bien plus que les noms plus connus pour l'Entente des deux géants Johwe Casseus et Luc Louvès. Pratiquement une trentaine de points avec une précision diabolique derrière la ligne à trois-points et une justesse dans le jeu bluffante pour un gamin de son âge ( 18 ans alors, née en 1991 ). Et puis un physique qui autorisait tous les espoirs pour la suite ( 1m95, explosif et solide ). Et puis encore une impression de déjà-vu, comme disent les Américains. Maël est la réincarnation de Stanley Jackson, l'ancien de Dijon, Chalon et Strasbourg en France. Les appuis meurtriers et le shoot fatal, les épaules un peu rentrées dans le cou. Le confrère journaliste qui suivait l'équipe au quotidien n'arrêtait pas de nous vanter les qualités humaines et sportives du bonhomme, qui n'avait jamais encore connu les honneurs d'une sélection avec les équipes de France de jeunes. Une aberation qui n'allait pas tarder à disparaitre. Quelques mois plus tard, l'été dernier, Maël a été la pièce maîtresse, avec Evan Fournier, de la conquête par l'EdF des 18 ans et moins de la médaille d'argent au dernier Euro Junior en France. Au-delà de très bonnes statistiques sur l'ensemble de la compétition ( 12,2 pts 4,4 rbds ), ce sont surtout ses performances dans les matches importants qui ont marqué les esprits ( 18 points en demi et 17 en finale ). Avec la précision de son tir à trois-points ( 11/26 sur le tournoi ) et ses qualités athlétiques, Maël a soulevé l'enthousiasme..

Il a touché à l'élite mondiale
Au point d'être choisi par Nike pour disputer le fameux Hoop summit, en avril 2010 ( 5 pts et 4pds en 22 minutes) une sorte de all star game mondial de sa classe d'âge, où étaient passés avant lui Moïso, Parker, Batum, Seraphin. Sauf qu'entre-temps, Maël n'a pas trouvé à Orléans le contexte parfait pour son épanouissement. Déjà, il a souffert de nombreuses blessures. Et puis, entre une compétition espoirs pas tellement motivante pour lui où il n'a d'ailleurs pas dominé ( 9,6 pts 3,7 rbds en 29min en 21 matches ), et une équipe professionnelle où la marche était trop haute ( une poignée d'apparitions en ProA, très discrètes ), Lebrun n'a pas passé une bonne saison. Devant lui dans le groupe pro, Banks, Nichols, Sciarra, Dobbins et même William Hervé. Pas facile de trouver des minutes pour faire ses preuves.
La question désormais, comme pour un bon nombre de jeunes joueurs, c'est de savoir où serait pour lui l'environnement le plus propice à son développement. A son âge, pendant que ses homologues Américains jouent des rôles de leaders en NCAA, un championnat moins compétitif que les ligues pros européennes mais sans commune mesure avecnos ligues espoirs, en termes de professionnalisme, d'engouement, de pression, Maël soit obtenir du temps de jeu. Avec Curti et Moerman, l'Entente de Philippe Hervé a prouvé qu'elle savait faire confiance aux jeunes. Mais des jeunes qui avaient déjà derrière eux une expérience que Lebrun n'a toujours pas. Et entre l'ambition d'un club qui vise le très haut niveau et les approximations qu'entraine forcément la jeunesse, faut-il envisager un départ d'Orléans, ne serait-ce que pour mieux y revenir ? Quand on a pu constater l'évolution par exemple de son ancien coéquipier avec les espoirs d'Orléans, Nobel Bougnou Colo à Hyères-Toulon cette saison, qui a obtenu un vrai rôle ( 9 matches à plus de 14 minutes ), on se demande si ce genre de trajectoire ne serait pas idéal pour Lebrun. Ou pourquoi ne pas rejoindre un club formateur de proB, comme un Moerman avant lui ou comme son camarade de l'équipe de France, le surdoué Evan Fournier.
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Ven 4 Juin 2010 - 13:19
tres bel article. Moi je suis partagé entre le préter a un club de ProB type Nanterre qui nous le rendra certainement bien meilleur ou lui donner des cette année environ 10 min par match. En tout cas, pour une fois qu'on a un vrai potentiel a l'entente, il serait con de le laisser filer...
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Mer 4 Aoû 2010 - 11:59
Demain jeudi 5 août Basket News, avec Amara Sy en couverture, une interview de l'Amiral est à y lire... Avec également une réaction de Philippe Hervé et un encadré ou on peut y lire "La fin du projet jeune" (avec le départ de Vaty, visiblement mal vécu au sein du club)

Tous dans vos kiosques demain matin


http://www.basketnews.net/asp.net/main.news/details.aspx?id=7908
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Mer 4 Aoû 2010 - 19:25
ucc a écrit:Demain jeudi 5 août Basket News, avec Amara Sy en couverture, une interview de l'Amiral est à y lire... Avec également une réaction de Philippe Hervé et un encadré ou on peut y lire "La fin du projet jeune" (avec le départ de Vaty, visiblement mal vécu au sein du club)

Tous dans vos kiosques demain matin


http://www.basketnews.net/asp.net/main.news/details.aspx?id=7908

ca tombe bien, je rentre en France (et definitivement) demain Smile
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Dim 8 Aoû 2010 - 11:33
Ca veut dire fini les photos d'anglaises court-vetues? pale
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Dim 8 Aoû 2010 - 14:24
flyingmike a écrit:Ca veut dire fini les photos d'anglaises court-vetues? pale

ouais, et c'est pas sur Orléans que je vais retrouver des nanas habillées de la sorte !
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Mar 10 Aoû 2010 - 17:31
kikiboudka a écrit:
flyingmike a écrit:Ca veut dire fini les photos d'anglaises court-vetues? pale

ouais, et c'est pas sur Orléans que je vais retrouver des nanas habillées de la sorte !

Je te confirme que ça n'a pas changé à ce niveau, j'espère que tu en as bien profité!! Mr. Green
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Jeu 16 Sep 2010 - 12:18
DU RIFIFI DANS LE LOIRET

ORLÉANS RÈGLE SES COMPTES

En pleine bataille de procédures avec Sean marshall, dont l'intégration est désormais exclue, le club du Loiret est toujours dans l'attente de l'argent du transfert de Ludovic Vaty

Christophe Dupont, le président Orléanais, se dit " serein ". Pourtant, en coulisse, la rentrée du vainqueur de la coupe de France s'avère plus mouvementée que prévu. Le premier dossier à régler, le plus épineux, concerne l'ailier américain Sean Marshall. Engagé au mois de juillet, l'ancien scoreur de la JDA Dijon se trouve actuellement au centre d'une bataille d'experts dont l'issue reste incertaine. Une chose est sûre, cependant : Marshall ne portera pas le maillot Orléanais cette saison. " Aujourd'hui, son contrat n'est pas activé ", indique Dupont. "Depuis le début de cette histoire, on se retrouve avec un adversaire, parce qu'aujourd'hui, c'est un adversaire ". Explications.
Opéré du dos en mai dernier pour soigner une hernie discale, Marshall serait arrivé à Orléans pour la reprise mal remis de l'intervention. Sur demande du club, un médecin du travail est venu examiner le joueur, le déclarant inapte à la pratique sportive. Un avis ensuite confirmé par un neurochirurgien. Sur demande du joueur, la LNB a toutefois exigé une contre-expertise, dont la conclusion, rendue en début de semaine passée, est exactement inverse. " Je suis très surpris. On est face à un avis qui dit qu'il est apte mais la médecine du travail nous dit qu'il n'est pas apte ", résume Christophe Dupont. " Or, c'est la médecine du travail qui prévaut. C'est la loi ".

Vaty ne reviendra pas

Évidemment, le camp du joueur conteste et demande l'exécution du contrat. " Le rapport de la commission médicale de la LNB est d'une clarté absolue ", estime Anthony Rose, l'agent de Marshall. " Il conclut à l'aptitude du joueur à pratiquer le basket sans réserve aucune ". L'affaire se trouve donc aujourd'hui dans l'impasse et, à moins d'un règlement à l'amiable peu probable, tout devrait donc se régler devant les tribunaux. Quoiqu'il en soit, une éventuelle réintégration de Marshall est absolument écartée, sa place ayant déjà été confiée à Maleye N'Doye, signature d'un contrat de deux ans à l'issue de sa période d'essai. L'autre dossier concerne Ludovic Vaty. Libéré à sa demande en juillet, l'intérieur se trouve actuellement sans emploi suite à l'annulation du contrat qu'il devait signer avec Granada. Touché à la cheville droite ( rupture d'un ligament ), une lésion décelée lors de la visite médicale avec le club andalou, Vaty se trouve aujourd'hui contraint de régler sur ses derniers la prime de transfert due au club Orléanais ( 100.000$, soit 85.000€ ). " En cas de défaillance du club de Granada, Ludovic s'était engagé à verser la prime ", rappelle Dupont. " Il est évident qu'on doit récupérer cette somme, sinon, elle manquera au budget en fin d'année ". Le club attend donc le chèque du joueur qui, malgré les déclarations de son agent, ne fait plus partie des plans orléanais. " Aujourd'hui, son retour est inimaginable, complètement exclu ". Si elles accaparent les dirigeants, ces tracasseries juridico-administrative n'ont toutefois pas perturbé la préparation de l'équipe, qui reste sur un succès le week-end dernier au tournoi de Boulazac. " On est content de l'éffectif qu'on a. Pour l'instant, cette équipe se comporte bien, elle commence à bien vivre ensemble " conclut ainsi Dupont.

BasketNews : jeudi 16 septembre 2010 n° 517

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Jeu 3 Fév 2011 - 20:48
BN de cette semain consacre 4 pages à l'OLB affraid Franchement je m'en serai passé.
Couverture : Amara Sy avec en gros titre "ORLEANS/AMARA SY S.O.S."
A l'intérieur 2 doubles pages :
- la première sur Orléans : Coup de poker
- la seconde : Amara Sy en plein doute - L'amiral sans boussole

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Ven 4 Fév 2011 - 8:53
magicpat a écrit:BN de cette semain consacre 4 pages à l'OLB affraid Franchement je m'en serai passé.
Couverture : Amara Sy avec en gros titre "ORLEANS/AMARA SY S.O.S."
A l'intérieur 2 doubles pages :
- la première sur Orléans : Coup de poker
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J'aurais titré "L'Amiral dans un zodiac", pas mal, non?
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Ven 4 Fév 2011 - 18:50
flyingmike a écrit:
magicpat a écrit:BN de cette semain consacre 4 pages à l'OLB affraid Franchement je m'en serai passé.
Couverture : Amara Sy avec en gros titre "ORLEANS/AMARA SY S.O.S."
A l'intérieur 2 doubles pages :
- la première sur Orléans : Coup de poker
- la seconde : Amara Sy en plein doute - L'amiral sans boussole

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J'aurais titré "L'Amiral dans un zodiac", pas mal, non?

du grand "Flyingcap" cheers


Dans le 2ème 1/4 temps, on a pris des points qu'on prend pas d'habitude!!! affraid désolé pour la SIG 2010
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Ven 4 Fév 2011 - 20:10
JE sais pas si certains d'entre vous ont lu l'article sur Amara, mais le gars ne se sent pas du tout à l'aise dans le jeu de PH. Il était qd même au courant des préceptes de jeu de PH...je trouve ça gros de sortir ça maintenant. Il se plaint du manque de liberté offensive...bah fallait pas venir
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Mar 8 Fév 2011 - 15:53
magicpat a écrit:JE sais pas si certains d'entre vous ont lu l'article sur Amara, mais le gars ne se sent pas du tout à l'aise dans le jeu de PH. Il était qd même au courant des préceptes de jeu de PH...je trouve ça gros de sortir ça maintenant. Il se plaint du manque de liberté offensive...bah fallait pas venir

C'est à se demander si le seul truc qui les fait signer c'est pas le salaire et la durée du contrat.
Il est c.. ou quoi? Le mec vient de se gaufrer depuis 1 an avec deux expériences nazes, il sait qu'il joue son avenir et hop le premier contrat bien payé qu'on lui présente et hop il signe.
Effectivement, l'aurait ptetre fallu se renseigner sur le coach, le club et les autres joueurs sous contrats et le dire s'il ne sentait pas d'etre capitaine.
Amara Sy = Laurent Bernard 2010-2011.
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Mar 8 Fév 2011 - 18:25
magicpat a écrit:JE sais pas si certains d'entre vous ont lu l'article sur Amara, mais le gars ne se sent pas du tout à l'aise dans le jeu de PH. Il était qd même au courant des préceptes de jeu de PH...je trouve ça gros de sortir ça maintenant. Il se plaint du manque de liberté offensive...bah fallait pas venir
Intéressante la lecture de cet article, il sortait d'une année compliquée, son passage à Murcia et ses stats faméliques ont laissé des traces, Vincent Collet interviewé dans l'article le dit clairement "Je pense que l'année dernière ne lui a pas fait du bien...Amara c'est un joueur qui marche à l'affect et qui montre parfois des signes de fragilité".
Mais Amara ne compte pas abandonner "Je suis arrivé dans un club qui était bien, et comme par hasard, ça va moins bien. Je ne vais pas lâcher l'affaire, ceux qui me connaissent le savent bien".

On l'espère, pour lui et pour l'équipe !
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